En Arménie, le taux d'infertilité reste élevé et proche du taux de crise de 15 % de l'Organisation mondiale de la santé. Armen Muradyan, ancien ministre arménien de la Santé et recteur de l'université médicale d'État d'Erevan M. Heratsi, en parle dans son article.
Le recteur note que l'infertilité est un facteur primaire affectant le taux de natalité, et que la stratégie de lutte doit être basée sur un examen des causes et des circonstances. Muradyan écrit que les raisons de l'infertilité chez les femmes et les hommes sont extrêmement variées.
Chez les femmes, il s'agit notamment de trompes de fallope dues à des avortements à risque, de maladies utérines, notamment inflammatoires (endométriose), d'ovaires polykystiques, de déséquilibres hormonaux, etc.
L'infertilité masculine est causée par l'obstruction d'un organe, des troubles hormonaux, une varicocèle, etc. Selon le recteur de l'école de médecine, le surpoids et les habitudes malsaines telles que le tabagisme et l'abus d'alcool ont un impact sur la fonction reproductive.
Le problème de l'infertilité en Arménie a été étudié à plusieurs reprises, la dernière fois en 2014. Les résultats ont montré que l'infertilité était de 16,8% chez les femmes et de 5,1% chez les hommes.
En outre, une étude parrainée par l'ONU et menée dans le pays en 2020-2021 a révélé que l'infertilité chez les couples en âge de procréer était de 16,8%, et chez les femmes de 14,3%.
Les données disponibles montrent que l'infertilité en Arménie reste une véritable crise et est considérée comme un facteur sérieux affectant la démographie et évolue d'un problème socio-médical vers une question de sécurité nationale.