Dans le cadre du Festival international du théâtre d’Erevan de 17 octobre au 18 novembre 2023, le théâtre académique national Gabriel Sundukyan accueille la pièce “Jours de joie” du théâtre parisien de l’Odéon. La représentation sera donnée le dimanche 22 octobre à 20 heures.
Par Eléna Coz
À l'occasion de la première édition du Festival international du théâtre d’Erevan, le théâtre de l’Odéon se produira - pour la première fois aussi - en Arménie avec “Jours de joie”, pièce écrite par l’auteur norvégien Arne Lygre et mise en scène par Stéphane Braunschweig, directeur du théâtre de l'Odéon. Les comédiens de la troupe parisienne se produiront sur "les planches" du théâtre Sundukyan, le 22 octobre, en français avec surtitrage en arménien.
“Jours de joie” explore la complexité des relations humaines face aux imprévus de la vie. « Un titre qui peut paraître un peu paradoxal dans le monde dans lequel nous vivons et son lot de drames au Haut-Karabagh, en Ukraine et en Israël. C’est vrai qu’il y en a aussi dans “Jours de Joie”, mais ce sont les drames de la banalité de la vie », déclare le metteur en scène. Il ajoute que malgré ses sujets poignants, la pièce offre une lueur d’espoir teintée d'une touche de comédie. Elle invite le spectateur à surmonter les épreuves de la “banalité de la vie” avec optimisme.
Fruit d’une collaboration unique entre l’Arménie et l’un des cinq théâtres nationaux de France, l'évènement a été salué par Guillaume Narjollet, directeur de l’Institut français d’Arménie qui se dit « heureux de réaliser ce rêve ». Un travail de transmission également, cher à Stéphane Braunschweig dont ce n'est d'ailleurs pas le premier voyage en Arménie. Au printemps 2022 déjà, le directeur de l' "Odéon -Théâtre de l'Europe" participait à Erevan à la formation de jeunes comédiens arméniens dans le cadre de l’Atelier d’Art dramatique bilingue.
Il forme de nouveau le vœu aujourd'hui « que d’autres compagnies ou des artistes, en Arménie, pourront s’emparer de ces textes très forts qui parlent de nos vies d’aujourd’hui, dans leur précarité et dans leur fragilité ».