Le lundi 23 mars, la conférence de presse tenue à la Rotonde de l'ambassade française a marqué le coup d'envoi du Festival de la Montagne, organisé conjointement par les Ambassades de France et de Suisse en Arménie, dans le cadre de la saison de la Francophonie 2015. Outre les ambassadeurs Jean-François Charpentier (France) et Lucas Gasser (Suisse), plusieurs acteurs français et suisses impliqués dans les manifestations consacrées au sujet de la montagne y étaient présents.
La Montagne, ce premier point commun entre les paysages français, suisses et arméniens, est aussi le sujet auquel toute une semaine sera consacrée dans le cadre de la saison de la Francophonie en Arménie, du 23 au 30 mars, sur une initiative conjointe des ambassades de France et de Suisse.
"Pays ayant le français en partage - quelle belle formule - nous, Suisses, Arméniens, Français, avons aussi le privilège d'être des pays de montagnes; notre histoire, notre culture ont été définies par cette géographie", a noté l'ambassadeur Gasser durant la conférence.
Tables-rondes autour du tourisme de montagne, conférences et rencontres littéraires, projection de films, réalisation d'un reportage consacré aux manifestations dans le cadre du Festival et aux paysages montagneux d'Arménie, concours d'écriture : le sujet sera abordé sous divers aspects, avec un seul objectif principal : mettre en valeur la montagne en tant que ressource fondamentale du développement durable économique et humain.
Paris demeurant la ville privilégiée des touristes arméniens visitant la France, première destination touristique au monde, "depuis quelques années, un intérêt grandissant est observé de la part des voyageurs en provenance d'Arménie envers d'autres régions françaises et notamment ceux des sports d'hivers, comme les Alpes", a remarqué Inessa Korotkova, directrice d'Atout France-Russie, une entité présente en Arménie depuis 2010 à travers des projets de partenariat avec les agences locales pour booster la fréquentation touristique arménienne en France.
Le tourisme constitue également l'un des volets principaux de la coopération décentralisée entre Grenoble - ville plate dont l'environnement est pourtant plus que marqué par la montagne - et sa jumelle arménienne la ville de Sevan (aux côtés de la francophonie), a informé M. Yves Exbrayat, directeur de l'Office de tourisme de Grenoble et président du Fonds d'aide au cinéma de montagne FODACIM. Arrivé ici à double titre, M Exbrayat souhaite, de concert avec un réalisateur français, faire un film sur les montagnes d'Arménie qui pourrait par la suite avoir la chance d'être présenté sur les grands écrans européens.
Quant à la raison de la présence en Arménie d'Eric Artiga, représentant du projet TELOA et de sa collègue, elle est plus "technique" : il s'agit d'une première mission sur place du projet TELOA dans le cadre de la coopération décentralisée Rhône-Alpes-Arménie. En fait, l'équipe d'experts TELOA va accompagner une initiative sans précédent en Arménie, le développement du premier géoparc arménien dans la région ceinturant la ville de Dilijan. La promotion du tourisme autour du patrimoine naturel est un domaine d'action où la légitimité de la France est incontestable, avec notamment quatre géoparcs dont trois en Rhône-Alpes, trouve M. Artiga. C'est aussi un domaine où l'Arménie a des trésors recelés à decouvrir au monde, est convaincue sa collègue.
Pour découvrir le programme intégral du Festival de la Montagne, consultez le lien http://www.ambafrance-am.org/PROGRAMME-FESTIVAL-DE-LA-MONTAGNE-ARMENIE