Les premiers accords de coopération entre des villes françaises et arméniennes ont été signés très peu après la proclamation de l'indépendance de l'Arménie en 1991. De nos jours, les échanges entre les villes jumelées tiennent une place importante dans la coopération décentralisée France-Arménie dans le cadre de laquelle les liens d'amitié noués entre la capitale Erevan et les villes françaises se distinguent par la qualité, le nombre et la diversité des relations: à partir de 1992 (la date de l'établissement de la coopération avec Marseille), plusieurs projets communs naissent et aboutissent tous les ans entre la capitale arménienne et ses villes jumelles Marseille, Lyon, Nice et Paris.
C'est aussi à ces quatre villes de France jumelées avec Erevan que la manifestation organisée le mardi 15 avril au musée d'histoire d'Erevan dans le cadre des célébrations de la Francophonie était consacrée. L'événement a été inauguré par la présentation de « l'arbre d'amitié » de toutes les 29 villes jumelles et partenaires de la capitale, en présence de Gayane Soghomonyan, chef du département de l’Éducation de la Mairie d’Erevan et Armine Sargsyan, directrice du Musée.
Lors des différentes parties prévues par le programme, les invités ont découvert la ville d'Erevan d'antan par les yeux de voyageurs français et notamment à travers les témoignages laissés par Jean-Baptiste Tavernier et Jean Chardin, mais aussi d'autres photos et documents illustrant les coopérations entre les villes des deux pays. Ils ont fait un tour virtuel des villes jumelles présentées par une collaboratrice du Musée qui a également évoqué la « présence » française dans la capitale arménienne: le parc de Lyon, la place de France accueillant depuis quelques ans un Rodin offert par l'ancien président Sarkozy, la place Aznavour, etc.
Les présentations étaient assaisonnées des prestations des élèves des écoles 21 et 48. Leur participation a offert une nouvelle occasion de noter les efforts déployés en vue du renforcement de l'enseignement du français dans les écoles de la capitale et de l'Arménie en général, notamment à travers la mise en oeuvre de classes à programmes complémentaires et à français renforcé.