Luc Carvounas, Maire d’Alfortville, s’est rendu en Arménie il y’a quelques jours. Le but de cette visite était de réaffirmer le soutien et l’engagement de sa ville (où la communauté arménienne est très présente), mais aussi renforcer la collaboration et les échanges entre les deux pays.
Propos recueillis par Ralph Sammouri
‘’Ma dernière visite datait de 2018. D'habitude j'essaie d'y aller tous les deux ans. C'était pour rencontrer les autorités religieuses notamment. J'ai coordonné notre déplacement avec le catholicos. Nous repartons demain matin et je remercie tous ceux qui ont rendu notre visite riche’’.
‘"La ville d'Alfortville continuera de coopérer financièrement. Et les actions concernent tous les Arméniens, pas que ceux d'Artsakh.’’
Luc Carvounas a expliqué pourquoi il était important pour lui de se rendre à Gyumri :
‘’Pour deux choses : je voulais visiter le grand centre de maternité de la région de Chirak, j'ai pu rencontrer le chef de la clinique qui m'a dit qu'il y avait 1200 naissances par an. Par la suite, j'ai voulu visiter le siège de la Lumière française, association fondée par mon ami Levon Khachatrian.
Le travail qui est fait ici par les bénévoles et médecins est juste formidable et ce que j’ai trouvé impressionnant c’est de voir sur le fronton de ce bâtiment, à la fois les drapeaux arménien, français et celui de la ville d’Alfortville. Cela montre bien le lien qui nous unit.
De plus, la ville d'Alfortville continuera de coopérer financièrement, et les actions concerneront tous les Arméniens, pas que ceux d'Artsakh.
...et aussi l'historique de sa solidarité avec l’Artsakh :
‘’J'ai rencontré mon homologue maire de Berdzor, ville avec laquelle nous avons signé une charte d'amitié. Même si aujourd'hui, comme vous le savez, la ville est vidée de sa population, mais nous continuons de montrer notre soutien.
Egalement, je vais rencontrer le président, mais avec une autre casquette de celle de maire. Je vais voir s'il est intéressé pour que l'Arménie fasse un partenariat avec une organisation sociale française (centre national d'action sociale), notamment pour apporter du soutien aux déportés d'Artsakh et aux enfants.’’