« Tout le monde est en état de choc psychologique après cette guerre, à cause de laquelle il est devenu plus difficile de travailler avec la diaspora », a déclaré Zareh Sinanyan, Haut-Commissaire aux Affaires de la Diaspora, lors d'un briefing du 14 janvier après la réunion du gouvernement.
Selon lui, la grande majorité des médias de la diaspora sont contrôlés par des forces liées à l'ancien régime, et ces forces représentent leur réalité alternative. « Par exemple, si vous vivez à Los Angeles, vous pouvez avoir l'impression qu'il y a eu des manifestations de masse en Arménie, mais nous savons que c'est très loin de la réalité », a noté Z. Sinanyan.
En réponse à la question du journaliste sur la crédibilité des rapports affirmant que nous étions en train de gagner la guerre, Zareh Sinanyan a déclaré qu'il n'avait pas reçu d'informations internes, mais qu'il avait compris, grâce à des sites d'information, que les choses allaient mal, mais qu'il n'en avait aucune idée.
Concernant la polémique autour du Fonds Hayastan, le haut-commissaire de la diaspora a déclaré que si aucune explication n'est donnée sur la destination de l'argent et sur sa conformité avec les objectifs pour lesquels il a été collecté, la réputation du Fonds sera sérieusement compromise.
« Si un travail explicatif approprié n'est pas effectué, il y aura un problème. Mais ce travail est en cours, il faut juste qu'il atteigne les gens », a ajouté M. Sinanyan.
Selon lui, le transfert d'un montant du fonds au gouvernement n'aurait pas reçu une telle réponse si l'Arménie avait gagné la guerre ou si la guerre n'avait pas eu une fin aussi douloureuse.
