Dans le cadre du mois de la Francophonie, les représentants du collectif Slam tribu sont arrivés à Erevan pour animer des ateliers d’écriture et de déclamation dans différentes structures. Les ateliers d’écriture ont été organisés à l’UFAR, à l’Ecole N48, à l’Alliance française d’Arménie et à SPFA. Pendant ces ateliers, il était proposé aux participants d’écrire leurs propres textes en employant au moins l’un des 10 mots de la Francophonie de cette année.
Le 30 Mars, au Théâtre des Marionnettes H. Toumanian d'Erevan, la scène était ouverte à chacun qui voulait lire ou réciter son texte, conçu pendant les ateliers. Salués toujours par un tonnerre d’applaudissement, les élèves de l’Ecole N48, sans aucune difficulté et avec un grand plaisir, montaient sur scène et déclamaient leurs œuvres. Les écoliers se sont montrés les plus nombreux et les plus courageux.
La performance Slam reposant sur le texte du «poète» et sa relation avec le public, il n’y a pas d’accessoires, de costume ou d’instruments de musique. Ce ne sont que l’écrivain, ses pensées et l’audience qui existent. Comme disent les « slameurs », leur but c'est de faire la promotion de la langue française, mais pas de manière figée : on remet la langue française en langue vivante et participative. Ce sont les spectateurs qui deviennent les acteurs de cette création.
A la veille des Pâques, la tradition non-écrite de Slam - un poème dit, un verre offert – s’est vue un peu transformée: un poème dit, un œuf offert…
Pour info : Le Slam est un art poétique populaire né aux Etats-Unis en 1987. Les rencontres de Slam poésie sont ouvertes à tous et à toutes, sans aucune distinction d’âge, de sexe, de couleur et de religion. Les « slameurs » écrivent tout ce qu’on pense sur n’importe quel sujet, dans n’importe quel style. L’essentiel c’est écrire pour dire, écrire pour lire, afin de partager ses sentiments, ses aspirations, ses combats, ses craintes.