La Caravane des Dix Mots en 10 mots

Arménie francophone

Art, Culture, Diversité, Rencontre, Echange, Créativité, Identité,  Partage, Expression, Force 

Par Tatève Thomas

Dans le cadre du XVIIe Sommet de la Francophonie, l’Arménie a récemment accueilli la Caravane des Dix Mots, un programme visant à promouvoir la langue française par des approches culturels et artistiques. Enthousiastes et curieux, les 30 membres de cette organisation, venus des quatre coins de la planète, se sont rassemblés afin de partager, ensemble, une nouvelle expérience.

« La caravane des dix mots, c’est une chance de se ressourcer au niveau culturel. C’est plus qu’une opportunité, c’est un privilège », expose Marie-Thérèse Landry, slameuse canadienne. Selon Gaspar Bouillat Johnson, responsable du projet éducatif, la Caravane des Dix Mots a pour but de faire de la langue un objet de réflexion et de partage pour tout le monde : « Notre objectif est de faire comprendre les rapports de toutes les langues entre elles, montrer à chacun en quoi son échange enrichit la langue ». De sa part, un autre membre témoigne de l’importance du projet : « Après chaque représentation en compagnie de la Caravane des dix mots, je me sens grandi. J’ai l’impression de recevoir plus que je ne donne. ». De ce fait, tous les deux ans, ces artistes professionnels proposent divers ateliers afin de célébrer «la francophonie des peuples », en lien avec les dix mots : « Ces mots ne sont qu’un prétexte d’ouverture à la créativité de l’autre » expliquent-ils.

« La caravane des dix mots, c’est une chance de se ressourcer au niveau culturel»

Afin de faciliter l’effort de communication entre les francophones et non-francophones en Arménie, la Caravane a fair collaborer un caravanier francophone avec un artiste arménien. En outre, chaque membre de la communauté a proposé d’autres solutions. AInsi,Marie-Thérèse Landry nous raconte son projet : un atelier de chansons arméniennes et de slams français. « J'au voulu y employer des mots arméniens qui feront résonnance aux dix mots de la francophonie. » déclare-t-elle.  De son côté, Aude Marechal, artiste des lettres et du théâtre visuel venue de France, a préféré découvrir l’Arménie, en l’observant .Par la suite, cette caravanière proposera un théâtre sans paroles basé uniquement sur le corps, le mouvement, le geste : « Je souhaiterai retranscrire les émotions des gens par rapport aux dix mots, sous forme de petites représentations théâtrales. » L'idée semble être approuvée par Phillipe Calodat, comédien et percussionniste de Guadeloupe, qui enchaîne :« Je souhaiterai travailler avec tout ce qui résonne» 

Conçue de papier mâché, la grenade, symbole de l’Arménie, a été au centre de l’attention. Elle fera dorénavant partie des objets faisant partie de l'hstoire de la Caravane.
 
 

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