« L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe est également responsable de la crise humanitaire dans le Haut-Karabakh car notre objectif est de protéger les droits de l'homme », a déclaré à ArmInfo la rapporteuse de la commission de suivi de l'APCE sur l'Azerbaïdjan, la députée norvégienne Lise Christoffersen.
Elle a rappelé qu'en décembre dernier, les co-rapporteurs de l'APCE pour l'Azerbaïdjan et l'Arménie avaient abordé la situation dans le corridor de Latchine dans une déclaration commune. « Nous avons appelé les autorités à ouvrir le corridor de Latchine, le même appel a été lancé par le Comité des ministres du Conseil de l'Europe, l'UE, l'OSCE. Mon gouvernement en Norvège exhorte également les autorités à ouvrir le corridor », a-t-elle déclaré.
Faisant référence à son voyage prévu en Azerbaïdjan au printemps pour examiner la situation, et au fait que les autorités de Bakou ne permettent pas aux observateurs internationaux d'entrer dans le territoire touché par le conflit pour évaluer la situation objectivement, Mme Christoffersen a déclaré qu'elle devrait s'appuyer sur plusieurs sources, notamment l'OSCE, la Croix-Rouge, Amnesty International et le Comité Helsinki. « Je peux aussi demander des informations au gouvernement norvégien, l'UE travaille dans ce sens. Il existe plusieurs possibilités pour recueillir des informations, et ne pas dépendre uniquement de ce que nous pouvons voir sur le terrain », a-t-elle déclaré.
Il convient de noter que Lise Christoffersen a été présentée précédemment comme rapporteur sur l'Azerbaïdjan, également mentionné dans un rapport scandaleux de l'Institut européen de stabilité (ESI), qui a enquêté sur les allégations de corruption au sein de l'APCE. Le rapport note que la candidature de Christoffersen a été bloquée par les partisans de l'Azerbaïdjan pour le poste de rapporteur sur l'Azerbaïdjan en 2009. À l'époque, les partisans avaient réussi à nommer « leur homme » à ce poste, Debono Grech.
