Les relations économiques entre la France et l’Arménie visent à connaître un nouvel élan

Arménie francophone
15.03.2022

Le Forum « Ambitions France-Arménie » organisé le 9 mars dernier à l'occasion des célébrations du 30e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et l’Arménie, s’est déroulé à Paris sous le haut patronage du Président la République française. Il réunissait l’ensemble des acteurs impliqués dans les relations bilatérales et les projets de coopération entre les deux pays, suite à la signature de la feuille de route économique du 9 décembre dernier par les gouvernements français et arménien.

Par Olivier Merlet

 

Quatre tables rondes réunissaient les intervenants de ce forum: "économie, développement durable, nouvelles technologies et tourisme", "éducation, jeunesse et sport", "culture et patrimoine", et enfin "santé et actions sociales". La thématique consacrée à l'économie et aux nouvelles technologies a permis d'aborder une quarantaine de projets dont les débats étaient modérées par Marie-Lou et Pegor Papazian, co-fondateurs et co-présidents des écoles Tumo, Bernard de Wit, directeur général délégué d’Amundi et Bertrand Walckenaer, directeur général adjoint de l’Agence Française de développement, en présence de Gnel Sanossian , ministre arménien de l’Administration territoriale et des infrastructures, et de Mané Adamian , conseillère au cabinet du vice-Premier ministre arménien en charge des questions économiques.

Encore peu nombreux à ce jour, les investissements français en Arménie sont principalement portés par de grandes sociétés hexagonales comme Véolia, Carrefour ou Pernod-Ricard, dont l'attractivité dans ce pays est réelle, comme l’ont souligné à maintes reprises les panelistes.

Véolia Djur, présente en Arménie depuis déjà 15 ans, s'illustre aujourd'hui au travers de projets phares dans des secteurs d'avenir tels que le développement durable, l’énergie renouvelable et l'écologie. Toujours présente avec des projets ambitieux, Véolia a encore du "grain à moudre" en Arménie. L'un des derniers en date, "polyvalent" par excellence, recouvre simultanément plusieurs champs d'application. Son impact à long terme vise l’amélioration et la permanence de l’irrigation dans le sud de l’Arménie et implique la distribution ainsi que l'assainissement des agglomérations d’Armavir, de Metsamor et des 11 villages voisins, ainsi qu’Etchmiadzine et les 26 hameaux de sa périphérie.

Œuvrant pour le comité d’état à l’Économie de l’eau sous l’égide du ministère des Affaires territoriales et de l’administration, ce projet poursuit avant tout l’objectif d’améliorer la qualité de l’eau, tout en réduisant les risques de pollution.  La réduction du taux de perte d’eau et de pertes physiques, l’augmentation de l’efficacité énergétique et la mise en place d’un système durable à coût d’exploitation réduit figurent également parmi les principaux objectifs.

Dans son allocution d’ouverture, Ararat Mirzoyan, le ministre des Affaires étrangères arménien n’a pas manqué de souligner que cet événement du plus haut niveau marquait d'un nouvel élan les relations diplomatiques, mais aussi économiques et bilatérales entre l'Arménie et la France. Il a également rappelé le souhait du gouvernement arménien de favoriser la création d'un environnement propice aux investissements des sociétés françaises.