« Nous, les montagnards du Daghestan et des territoires environnants, devons tout d'abord être reconnaissants à Mesrop Machtots, qui a pensé à notre destin il y a 1500 ans et, avec ses disciples, a créé un système d'écriture pour nous », a déclaré le rapporteur Timur Aytberov, dans sa communication intitulée « Les Avars du Caucase du Sud : problèmes et perspectives » lors de la conférence internationale « Les peuples autochtones de la région du Caucase et Caspienne à la lumière des réalités scientifiques et des falsifications » tenue à Erevan.
Selon l'orateur, bien que ce système d'écriture ne soit pas très répandu, le fait qu’un Arménien soit intrigué par ce problème est une importante conclusion philosophique.
« Il faut également se souvenir du couple Episkoposyan. Dans les années d'après-guerre (les années 1950), ils ont été les premiers à informer par écrit devant le Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique que les langues des Avars et des Lezghiens étaient persécutées en Azerbaïdjan. Maintenant, il est facile de le dire, cependant, dans les années staliniennes, pour soulever une telle question, il fallait non seulement être quelqu’un de courageux, mais aussi de très sage. Nous, les Daghestanais, nous l’avons également appris récemment et nous en sommes reconnaissants. », a souligné M. Timur Aytberov.
Outre des experts arméniens, une vingtaine d'experts et de personnalités publiques étrangers participent à cette conférence internationale, y compris des représentants de la population indigène de la région du Caucase et Caspienne.
