À partir de septembre 2020, 100 professionnels de la diaspora provenant du monde entier seront répartis dans plus de 20 ministères/offices différents en Arménie pour une durée d'un an, informe le Bureau du Haut-Commissaire aux Affaires de la Diaspora.
L'appel iGorts - Au travail ! - avait été lancé il y a quelques semaines par le Bureau du Haut-Commissaire aux Affaires de la Diaspora. Ainsi, une opportunité a été créée pour engager le potentiel des Arméniens vivant en diaspora dans le système d'administration de l'État de la République d'Arménie. Au total, 800 demandes ont été reçues. Le volume des candidatures a nécessité des modifications du programme initial. « Au départ, nous avions prévu de n'accepter que 20 candidats, mais comme la demande était si forte des deux côtés, du gouvernement et de la diaspora, le nombre a été porté à 100. Je suis si heureuse de voir que pour la première fois dans l'histoire de l'Arménie, 100 personnes de la diaspora seront inclues dans le système d'administration de l'État de la République d'Arménie », dit Sara Anjargolian, Chef de personnel, Bureau du Haut-Commissaire aux Affaires de la Diaspora.
Après la révolution de velours, la priorité a été donnée aux réformes institutionnelles. Le programme « iGorts » est une opportunité mutuellement bénéfique pour l'Arménie et la diaspora. « Après avoir reçu les candidatures, le Bureau du Haut-Commissaire aux Affaires de la Diaspora a procédé à la première étape du processus de sélection. Ensuite, nous avons envoyé les dossiers aux services et organes administratifs de l'État correspondants, afin qu'ils puissent les examiner et choisir les personnes qui seront convoquées à un entretien », raconte Liana Simonian, coordinatrice du programme « iGorts ».
Des représentants du ministère de la Justice mènent actuellement une série d'entretiens. Ils ont élaboré et mettent en œuvre un vaste programme de réformes. Ils sont convaincus que grâce aux professionnels qui arriveront en Arménie dans le cadre du programme « iGorts », les spécialistes sauront améliorer ces réformes. « Nous recherchons le type de personnel et de jeunes professionnels, qui sont enthousiastes et qui ont le désir d'apporter une nouvelle perspective dans ce domaine », a précisé Kristine Grigorian, vice-ministre de la Justice de la République d'Arménie.
Ayant étudié dans les meilleures universités du monde et obtenu des diplômes de master, les participants sélectionnés passeront au moins un an en Arménie. Outre le travail au sein du système administratif de l'État, le Bureau du Haut-Commissaire aux Affaires de la Diaspora poursuit un autre objectif, à savoir le rapatriement professionnel. « Si, au bout d'un an, ils expriment le désir de rester au gouvernement, nous serons très heureux de les accueillir dans notre personnel. Bien sûr, il y aura aussi des gens qui décideront de se lancer dans le secteur privé, ce qui sera également magnifique », dit Sara Anjargolian.
Sans cette pandémie, le programme aurait déjà commencé. Les dates de lancement ont été reportées pour une période donnée. Les candidats qui seront sélectionnés lors de la phase finale, arriveront en Arménie à partir de ce mois de septembre.
Le programme - conçu, mis en œuvre et financé par le Bureau du Haut-Commissaire aux Affaires de la Diaspora - est la première initiative à grande échelle dans l'histoire de la République d'Arménie pour inviter les professionnels arméniens de la diaspora dans les structures de gouvernance de notre nation.
