A l'occasion des commémorations du 108e anniversaire du génocide, le Premier ministre Nikol Pashinyan a rendu hommage à la mémoire des victimes et s'est adressé à la nation arménienne.
« Chers gens, Chers compatriotes,
Le 24 avril, nous commémorons les un-million-cinq-cent-mille de victimes du génocide arménien perpétré par l'Empire ottoman au début du XXe siècle, et des dizaines de milliers de citoyens marcheront aujourd'hui vers le Mémorial de Tsitsernakaberd.
La marche du 24 avril est peut-être le phénomène le plus influent qui détermine et prédétermine notre réalité, une journée exceptionnelle pour réfléchir à notre histoire, passé et futur. Que pensent les jeunes parents ou grands-parents plus avancés dans la vie lorsqu'ils marchent vers le mémorial de Tsitsernakaberd en tenant souvent la main de jeunes enfants ?
Ils réfléchissent probablement à deux questions. Pourquoi le Grand Génocide s'est-il produit et que faut-il faire pour empêcher qu'il ne se reproduise ? Des centaines et des milliers d'ouvrages ont été écrits sur les causes du génocide arménien, de nombreuses raisons et motifs ont été révélés. Quant à la méthodologie pour exclure la répétition d'un tel crime, elle dépend largement de notre compréhension des notions d' "État" et de "région".
Seul un État développé et souverain est en mesure d'assurer l'existence et la sécurité de notre peuple, et dans l'établissement de l'État, chacun est impliqué dans l'éducation, le travail, la responsabilité civile et l'application de la loi.
Notre choix stratégique pour la région est le suivant. Avons-nous la volonté et la capacité de réguler et de développer nos relations régionales, indépendamment, ou plus encore, lorsque les menaces sécuritaires existantes autour de nous s'aggravent pour des raisons régionales ou extrarégionales ?
Conscient de toutes les difficultés et complications, notre gouvernement a décidé de trouver une réponse positive à cette question, car seule cette voie peut garantir la sécurité et le bien-être.
Chers gens, Chers compatriotes,
Aujourd'hui, nous nous inclinons devant la mémoire des un-million-cinq-cent-mille victimes du génocide arménien et réfléchissons au passé, au présent et à l'avenir. Et c'est le meilleur moment pour penser au passé, au présent et au futur. »