Le terme "Azerbaïdjan occidental" est utilisé par Bakou pour désigner le territoire de l'Arménie.

Կարծիքներ
06.10.2025

La plateforme Monumentwatch.org, qui surveille le patrimoine culturel de l'Artsakh, a attiré l'attention sur le projet « Handicrafts of Western Azerbaijan » présenté à récemment à Nuremberg, en Allemagne. Selon leur évaluation, le terme « Azerbaïdjan occidental » est utilisé dans la rhétorique officielle de Bakou pour désigner le territoire de la République d'Arménie.

 

Organisé par l'association publique « Support for Preservation and Dissemination of Applied Arts », le projet s'est déroulé au musée de l'histoire et des cultures turques ainsi que dans d'autres centres culturels. Depuis le 24 septembre, les médias azerbaïdjanais diffusent activement des informations sur la fin de l'événement.

Selon Monument Watch, le nom même de l'exposition comporte déjà des connotations politiques. La déclaration indique: « Le terme « Azerbaïdjan occidental » est utilisé par le pouvoir de Bakou pour désigner le territoire de l'Arménie, que l'Azerbaïdjan considère comme une « terre historiquement azerbaïdjanaise ».

 

Le suivi souligne que de telles initiatives ne se limitent pas au contenu culturel. Elles constituent un élément d'une revendication territoriale idéologique et une tentative de créer un nouveau récit culturel. La participation à l'exposition d'un représentant se présentant comme un descendant du dernier khan d'Erevan, Amir Ali Sardarov Iravani, symbolise l'idée de la continuité de l'« identité azerbaïdjanaise » par rapport au territoire arménien.

 

Financé par l'Agence nationale de soutien aux ONG d'Azerbaïdjan, ce projet est, selon les analystes, un outil de la diplomatie culturelle visant à nier l'héritage arménien et à promouvoir l'identité turco-azerbaïdjanaise.

Le Premier ministre arménien, Nikol Pashinyan, a précédemment déclaré que l'« Azerbaïdjan occidental » n'existait pas et ne pouvait pas exister sur le territoire de la République d'Arménie », ajoutant que de telles déclarations étaient inacceptables et juridiquement infondées pour Erevan.