Moscou espère que la décision d'introduire les passeports de vaccination dans l'Union européenne ne sera pas discriminatoire à l'égard des citoyens russes. C'est ce qu'a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse mardi.
« Nous avons informé nos collègues de l'Union européenne que nous attendons avec impatience des décisions qui ne seront pas discriminatoires à l'égard des citoyens russes », a-t-il déclaré.
Lavrov a également noté que l'introduction de « passeports covid » sur le territoire de l'Union européenne pourrait signifier une vaccination forcée, ce qui contredit le principe du volontariat. « Il s'avère que cette vision est contraire aux règles de la démocratie, car il existe une décision dans l'Union européenne selon laquelle la vaccination est volontaire. Si un "passeport covid" est introduit, ce sera contre ce principe du volontariat. Les gens seront donc obligés de le faire s’ils veulent se déplacer. Et en Europe, la population peut difficilement imaginer sa vie sans déplacement entre les États membres de l'UE », a-t-il déclaré.
« Nous verrons où cela nous mènera, en espérant qu'une décision sera prise en tenant compte des points de vue des États membres. Le facteur de caractère volontaire de la vaccination est très sérieux », a ajouté le chef du ministère russe des Affaires étrangères.
La chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré lundi que la CE est prête à présenter un projet de certificat unique de vaccination contre le coronavirus en mars.
