Les amendements au Code du travail arménien concernent 45% des articles de la loi. Ruben Sargsyan, vice-ministre du Travail et des Affaires sociales de la République d'Arménie, l'a déclaré lors de la session plénière de l'Assemblée nationale le 21 mars, en présentant la première lecture des amendements au code du travail.
Selon le vice-ministre, les amendements sur les droits de l'enfant précisent que les enfants ne peuvent être impliqués dans des activités professionnelles que pendant leur temps libre. En outre, le projet précise les domaines, les activités et les périodes dans lesquels les enfants peuvent être impliqués. Le projet propose également des changements concernant les femmes qui s'occupent d'enfants. Il est notamment proposé de raccourcir la journée de travail des mères qui s'occupent d'enfants âgés de moins d'un an et de deux ans. En outre, le projet propose que les mères s'occupant d'enfants de moins de deux ans prennent une pause d'une demi-heure toutes les trois heures. Si elles le souhaitent, les femmes peuvent décider elles-mêmes de venir travailler plus tard ou de partir plus tôt.
Le vice-ministre a également déclaré qu'en vertu des amendements, les employeurs ne pourraient pas licencier des citoyens simplement parce qu'ils atteignent l'âge de la retraite. En cas de suppression d'emplois, les citoyens qui ont été handicapés ou qui ont perdu un membre de leur famille pendant la guerre seront prioritaires pour le maintien de l'emploi. Le projet propose également de définir la notion de « congé d'études ». Les citoyens pourront partir à l'étranger pour étudier ou se recycler pendant deux ans. Selon le vice-ministre, les employés pourront prendre un congé au cours des six premiers mois suivant leur embauche si leur employeur y consent. Mais si un salarié ne prend pas de congé pendant deux ans et demi, l'employeur peut le mettre en congé obligatoire.