Les réfugiés du Haut-Karabagh peuvent obtenir la citoyenneté arménienne

Société
06.11.2023

Jusqu'alors porteurs d'un passeport arménien mais ne bénéficiant pas de la pleine citoyenneté arménienne susceptible de leur valoir les pleins-droits sur le territoire d'Arménie, les ressortissants refugies d'Artsakh pourront désormais en effectuer la demande.

 

Depuis leur arrivée sur le territoire arménien, les habitants déplacés d'Artsakh en septembre dernier ne percevaient plus ni allocations ni pensions qui leur étaient auparavant versées par les services administratifs de la république d'Artsakh.

Le bureau des migrations a indiqué, samedi 4 novembre, que les personnes souhaitant demander la citoyenneté arménienne qui leur permettra de prétendre au paiement des allocations et pensions qu'ils ne percevaient plus, pourront l'effectuer sans être tenues à présenter un certificat de protection temporaire lors de leur demande de citoyenneté.

« Ceux qui souhaitent adapter leurs droits à pension aux mécanismes définis par la loi en République d'Arménie peuvent demander la citoyenneté, recevoir les approbations appropriées, puis, avec les éclaircissements fournis par le ministère du Travail et des Affaires sociales, nous veillerons et garantir le paiement des retraites conformément au mécanisme », déclarait la veille le vice-premier ministre du Travail et des Affaires sociales, Davit Khatchatryan.

Le ministre des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, a confirmé la mise place du dispositif tout en précisant que l'obtention de la citoyenneté arménienne mettrait fin aux versements de certaines allocations spéciales antérieurement versées aux résidents d'Artsakh. « Les personnes ayant ce statut doivent déjà faire un choix », a-t-il annoncé, «  elles ont le droit de demander la citoyenneté de la République d'Arménie avec tous les droits et responsabilités supplémentaires qui en découlent, y compris le fait de recevoir une pension, mais aussi, d'après ce que je comprends, en devenant citoyen si par exemple leur âge leur permet de prétendre  à l'ouverture de droits à la retraite, l'aide sociale fournie au réfugié après avoir reçu une pension ne sera pas appropriée ».