Selon un rapport de l'association "Groupe pour la Recherche Publique" (APR) rendu public le 9 juillet, il s'avère que les Artsakhtsis employés au Kharabagh ont bien du mal à retrouver du travail en Arménie.
Le taux d'emploi des résidents de l'Artsakh est passé de 84,7 % à 22,9 % en Arménie. Parmi eux, 49,7 % travaillaient dans leur pays d'origine dans des organismes publics. C'est ce que montrent les résultats de l'enquête sociologique présentée par Liana Balyan, directrice de l'ONG Groupe leader de recherche publique (APR Group), lors d'une conférence intitulée "Decent Work Now" sur le niveau d'emploi et les droits du travail des personnes déplacées de force du Haut-Karabakh.
Les représentants du secteur de l'administration publique, des représentants de la société civile et des structures intéressées présents lors de la conférence ont noté que l'un des principaux obstacles à l'emploi des réfugiés de l'Artsakh en Arménie est le salaire inférieur à celui des postes similaires dans l'Artsakh.
Artur Sakunts, responsable du bureau de Vanadzor de l'Assemblée des citoyens d'Helsinki, rappelant les programmes d'assistance sociale mis en œuvre par le gouvernement, a expliqué que l'objectif principal de l'étude réalisée par APR était de lui fournir des recommandations basées sur des données fiables concernant les ressources en main-d'œuvre disponibles pour l'emploi des personnes déplacées à l'intérieur de leur pays.
Il s'agit de la deuxième étude de ce type sur ce même sujet, la première avait été menée 6 mois après la guerre des 44 jours, d'avril 2021 à avril 2022. Le représentant arménien de l'Assemblée des citoyens d'Helsinki Sakunts a également souligné qu'elle permettrait certainement de rendre la mise en œuvre des programmes evoques de facon plus pertinente et efficace. Il a également indiqué qu'une proposition a été soumise à l'Union européenne pour mener en parallèle une étude distincte, dans le cadre du programme sur les droits du travail des personnes déplacées de force.