Le "parrain" de l'eurasianisme moderne, Alexandre Douguine, a révélé une autre couche de la fraternité russo-turque, qu'il estime qu'Erdogan met en danger par ses ambitions exorbitantes. Selon Douguine, Poutine aurait pu résoudre la question de l'Artsakh différemment s'il l'avait voulu.
« Tant en Turquie qu'en Azerbaïdjan même, la victoire a été entièrement attribuée à l'alliance Bakou-Ankara. En fait, le facteur décisif, outre les bons préparatifs d'Aliyev pour la guerre, a été l'accord de Poutine pour restaurer l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan par la force. Les principales décisions ont été prises précisément à Moscou. Et c'était à Poutine de décider à qui appartenait le Karabakh », a déclaré Douguine.
La décision sur le Karabakh « aurait pu être complètement différente ». Et là, l'alliance turco-azerbaïdjanaise, j'en ai peur, n'aurait rien pu faire", a déclaré Douguine.
La Russie ne cache pas depuis longtemps que ce qui s'est passé en Artsakh a été planifié par la Russie et la Turquie. Aujourd'hui, la Russie ne prend même pas la peine de convaincre l'Arménie du contraire et revient à l'ancien discours de « salut ». Tout est clair comme de l'eau de roche.