Depuis la déclaration trilatérale du 9 novembre 2020 jusqu'au 1er janvier 2022, les forces armées azerbaïdjanaises stationnées près des localités arméniennes sous le contrôle de la République d'Artsakh ont commis 69 crimes contre les Arméniens d'Artsakh, pour lesquels un total de 54 affaires pénales ont été ouvertes.
Comme le service de presse du bureau du procureur général de l'Artsakh l'a communiqué à Armenpress, 5 affaires criminelles de meurtre ont été déposées (dont 3 meurtres civils), 28 affaires de tentative de meurtre (dont 19 contre des militaires), 1 affaire d'acte terroriste, 16 cas de destruction de biens avec des armes à feu (dont 10 cas de destruction ou de dégradation de biens), 5 cas de tentative de destruction et de dégradation de biens, 3 cas de vol, 2 cas de vol qualifié, 3 cas de destruction de tombes, 4 cas de torture, 1 cas de menace de mort et 1 cas d'enlèvement.
3 civils et 10 militaires ont été tués, 77 (dont 50 militaires) ont été victimes de tentatives d'assassinat, 37 (dont 28 militaires) ont été blessés, 8 ont été agressés physiquement et 2 ont été menacés de mort. En raison des empiètements criminels sur les droits de propriété de la population de l'Artsakh, des dommages matériels ont été causés à des personnes et les dégâts matériels se sont élevés à 17 710 000 drams (vol de bétail et de véhicule).
Il a été constaté que 9 habitations, 3 machines agricoles, 9 véhicules (7 militaires), 2 machines de construction, 3 vergers et une zone ensemencée ont été incendiés dans l'intention de détruire délibérément des biens.
Le Bureau du Procureur général de la République d'Artsakh souligne que les faits ci-dessus indiquent que l'Azerbaïdjan viole périodiquement le point 1 de la Déclaration trilatérale du 9 novembre 2020 (déclaration d'un cessez-le-feu complet et de toutes les activités militaires dans la zone de conflit du Haut-Karabakh).