Lors d'une des dernières réunions du gouvernement, le Premier ministre Nikol Pashinyan a évoqué sa rencontre à Bruxelles avec le président du Conseil européen et le président de l'Azerbaïdjan avant de lancer les discussions sur l'ordre du jour.
« Lors de notre rencontre à Bruxelles, le président de l'Azerbaïdjan et moi-même avons confirmé notre décision et notre accord pour la construction du chemin de fer Yeraskh-Julfa-Ordubad-Meghri-Horadiz. Cet accord a été conclu à la suite de discussions au sein du groupe de travail trilatéral Arménie-Russie-Azerbaïdjan, coprésidé par les vice-premiers ministres des trois pays, portant sur l'ouverture des communications régionales. En fait, cet accord a été constaté lors d'une réunion à Sotchi le 26 novembre, sous la médiation du président russe. Tout cela a été confirmé lors d'une réunion à Bruxelles avec le président du Conseil européen, Charles Michel », a déclaré M. Pachinian au début de la réunion.
Selon le Premier ministre, le chemin de fer fonctionnera conformément aux réglementations internationales en matière de frontières et de douanes, dans le respect de la souveraineté et des droits des pays.
« Ce chemin de fer donnera à l'Arménie un accès à l'Iran et à la Russie, et à l'Azerbaïdjan un accès au Nakhitchévan. Si nous parvenons à entamer un dialogue avec la Turquie et à parvenir à l'ouverture de la frontière et de la communication, ce projet pourrait devenir encore plus ambitieux. Le chemin de fer dont nous parlons va de Yeraskh à Gumri et de Gumri à Kars. Nous devons commencer à construire le chemin de fer maintenant et résoudre ce problème par un travail quotidien ».
M. Pachinian a également indiqué qu'une petite réunion sera organisée sur la question.
