
Le 2 octobre, l'Assemblée nationale a tenu une session extraordinaire dont l'ordre du jour portait sur le projet de déclaration « Sur l'établissement de la paix entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan ». Le document a été présenté par Hayk Konjoryan, chef de la faction du Contrat civil.
La déclaration stipule notamment ce qui suit :
- L'Assemblée nationale réaffirme son attachement à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Arménie, et souligne l'importance d'une coexistence pacifique avec les voisins pour assurer la prospérité de la région.
- Elle soutient la déclaration commune signée le 8 août 2025 à la Maison Blanche par le président américain Donald Trump, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev.
- Le paraphe de l'accord « sur l'établissement de la paix et des relations interétatiques entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan » le même jour est salué.
- Une importance particulière est accordée à l'accord sur l'ouverture des communications entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, y compris le transit sans entrave entre la partie principale de l'Azerbaïdjan et la République autonome du Nakhitchevan, à travers le territoire de l'Arménie, sur la base du respect de la souveraineté et des avantages mutuels.
- L'Arménie réaffirme qu'elle est prête à coopérer avec les États-Unis et d'autres partenaires agréés pour mettre en œuvre le projet « Trump Route for International Peace and Prosperity » (TRIPP).
- La nécessité de consolider la paix conformément à la Charte des Nations unies et à la déclaration d'Alma-Ata de 1991 est soulignée.
Hayk Konjoryan a également remercié le président américain, Donald Trump, pour sa « contribution irremplaçable » à l'établissement de la paix entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Il a également appelé les cercles publics, politiques, d'experts, scientifiques et culturels de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan à s'abstenir de toute rhétorique et de tout acte susceptible de raviver le conflit.
Le projet de déclaration a été adopté par 64 voix pour et 2 abstentions. Les factions de l'opposition n'ont ni participé à la discussion ni au vote.