« Situation calme aux frontières », assurent les observateurs européens, « actuellement »

Actualité
02.11.2023

Le président de la République Vahagn Khachaturyan et l'ambassadeur de l'Union européenne en Arménie Vassilis Maragos, ont participé le 1er novembre à la cérémonie d'ouverture du nouveau siège de la mission européenne d'observation civile (EUMA) à Yeghegnadzor.

Par Olivier Merlet

 

Reçus par Marcus Ritter, le chef de la mission des observateurs l'Union européenne, Vahagn Khachaturyan et Vassilis Maragos ont pris connaissance des détails du processus de surveillance et des orientations principales des activités de la mission d'observation. 

« L'Arménie apprécie hautement les activités de la mission d'observation civile de l'Union Européenne » a déclaré Vahagn Khachaturyan lors des traditionnels discours d'inauguration. L'ambassadeur de l'Union européenne a pour sa part remercié le personnel de EUMA pour son professionnalisme et son dévouement, en soulignant « sa précieuse contribution au renforcement de la sécurité humaine, de la stabilité et de la confiance, conformément au mandat de l'EUMA ».

Lors du point presse qui a suivi, Marcus Ritter a noté une situation relativement calme sur les  frontières à l'heure actuelle. « Nos patrouilles, qui sortent quotidiennement, ne constatent pour le moment aucune montée de tension. Il semble donc que nous traversions une période calme en ce moment ».

Il a aussi évoqué la question du possible élargissement de la mission. « Nous comptons actuellement des représentants de 23 États membres de l'UE et il est possible qu'elle finisse par intégrer des représentants des 27 États membres. La question de l'élargissement de la mission sera discutée à Bruxelles à la fin de l'année. Nous devons attendre ses résultats. Mais, comme cela a déjà été dit, cette mission suscite une grande attention politique en raison de ce qui se passe ici en ce moment ».

Concernant l'éventuelle participation d'un État tiers, non membre de l'Union européenne, Markus Ritter a rappelé que le Canada souhaitait rejoindre la mission d'observation de l'UE. « Si d'autre pays manifestent un intérêt similaire, leur candidature sera également discutée à Bruxelles ».