Ouverture du sommet de l'OTSC à Erevan

Actualité
23.11.2022

En prologue à la rencontre des chefs d'État de de l'Organisation du Traité de sécurité collective qui se tient aujourd'hui à Erevan, Ararat Mirzoyan a accueilli hier, 22 novembre, ses homologues ministres des Affaires étrangères des cinq autres pays de l'Organisation.

Par Olivier Merlet

Après avoir annoncé l'ordre du jour de l'ensemble des réunions prévues, le ministre arménien des Affaires étrangères a souligné le grand nombre et l'importance des questions devant être débattues au cours de cette dernière session sous présidence arménienne. « Des questions importantes pour nos pays et pour l'OTSC en général » a-t-il précisé.

Au centre de ces préoccupations, arméniennes pour le moins, l'adoption - ou non - de mesures communes d'assistance à son égard dans le conflit qui l'oppose à l'Azerbaïdjan .  « Il s'agit de notre première réunion en tête-à-tête à la suite de l'agression de septembre de l'Azerbaïdjan contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la République d'Arménie», a rappelé Ararat Mirzoyan, « j'espère que nous aurons un échange de vues productif et je suggère de commencer nos travaux. »

Les questions de coordination des politiques étrangères, la coopération militaro-politique, les nouvelles menaces et défis, et bien sûr, la situation dans le Caucase du Sud en général seront discutées au cours de trois conseils successifs, celui des ministres des Affaires étrangères, des ministres de la défense et enfin, des Secrétaires des conseils de sécurité respectifs de l'OTSC. Des décisions sont attendues concernant l'équipement des forces de maintien de la paix en équipements militaires et armes de dernière technologie, ainsi que la formation de moyens de défense spécifiques contre d'éventuelles attaques radiologiques, chimiques ou biologiques et combinées.

Une déclaration commune sera adoptée à l'issue de la session de ce Conseil .

Vladimir Poutine est toujours attendu à Erevan où il rencontrera bien sûr, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan. Le 22 novembre, moins de 24 heures avant son déplacement en Arménie, le président russe s'est entretenu au téléphone avec Ilham Aliyev. Ils seraient convenus « de poursuivre le travail dans un format trilatéral pour assurer la sécurité de la frontière arméno-azerbaïdjanaise et pour ouvrir des voies de transport dans le Caucase du Sud » indique simplement le communiqué publié par le Kremlin.