Des militants écologistes azerbaïdjanais ont bloqué la seule route reliant l'Artsakh à l'Arménie et au monde. Même pour un non-initié, les vidéos décrivant le comportement des soi-disant "activistes" ainsi que la façon dont ils parlent et ce qu'ils exigent des soldats de la paix russes révèlent la nature artificielle de cette "manifestation".
Comme dans le cas de la perturbation de l'unique gazoduc reliant l'Arménie à l'Artsakh l'année dernière, l'objectif de cet acte qui se produit maintenant est le même : créer des crises humanitaires insupportables forçant les gens à quitter leurs maisons et leur patrie. Plus de 120 000 personnes âgées, femmes, enfants et hommes sont pris au piège, leurs droits à la vie, aux soins de santé, à une vie décente, à la liberté de mouvement et autres droits inaliénables sont menacés.
Cette politique incitée et induite par la haine ethnique (arménophobie) est directement autorisée par les autorités azerbaïdjanaises en contradiction avec les droits de l'homme internationaux et les obligations auxquelles l'Azerbaïdjan s'est engagé dans la déclaration trilatérale.
Les faits concernant la situation ont été partagés avec les organisations et acteurs internationaux concernés, leur demandant de condamner sans équivoque cet acte de politique génocidaire et de faire pression sur l'Azerbaïdjan pour qu'il mette fin à ces violations continues et flagrantes des droits de l'homme.