Aucun pays ne peut rester fermé à jamais. À un moment donné, on est obligé de reprendre le travail de telle ou telle branche de l'économie, еt avec le temps - de toute l'économie, mais cela doit se faire selon des règles de conduite spécifiques, y compris au travail, dans les familles, dans la rue, dans les différents lieux publics, a déclaré auhourd'hui le ministre de la Santé d'Arménie Arsen Torossian.
« Si nous pouvons suivre ces règles, nous pourrons nous adapter et aller de l'avant. Et si nous ne pouvons pas les respecter, 500 000 citoyens pourraient être infectés en Arménie, avec des dizaines de milliers d'hospitalisations et des milliers de décès », a noté Torossian lors de la session au Parlement. Selon lui, ce scénario n'est pas si improbable, « dans de nombreux pays, cela s'est produit ».
Interrogé sur la raison d'un si grand nombre de cas de COVID-19 dans le pays ces derniers jours, le ministre a expliqué que 34 des personnes infectées sont des citoyens qui sont en quarantaine, 58 ont eu des contacts avec des personnes dont l'infection a été confirmée, il y a également du personnel médical, des personnes qui ont assisté aux funérailles et des employés de plusieurs organisations opérationnelles.
Selon le chef du ministère de la Santé, avec le maintien de toutes les mesures et normes de comportement et en tenant compte de la nature cyclique de toute pandémie, on peut espérer qu'à partir du printemps prochain, le coronavirus va soit diminuer, soit avoir un très faible pourcentage de circulation parmi la population, ou encore qu'il y ait un médicament ou un vaccin spécifique contre lui. « Nous voyons que les chiffres augmentent ; c’est notre comportement qui détermine ce chiffre. Nous devons tous suivre les normes de sécurité », a conclu Arsen Torossian.
Selon la situation du lundi matin 4 mai, 2507 cas confirmés de coronavirus ont été enregistrés en Arménie. 1071 personnes ont été guéries, 39 patients sont morts.
