La session gouvernementale du 19 septembre a décidé d'une l'allocation de 4,6 milliards de drams (10,7 millions d'euros) pour la "réfection moyenne" de 97 kilomètres "d'autoroutes interétatiques et républicaines" dans le cadre du programme "Amélioration du réseau routier".
Par Olivier Merlet
Les travaux concernent une dizaine de tronçons routiers sur l'ensemble du réseau. Ils devraient démarrer et s’achever dans le courant de cette année.
La décision a été présentée par le ministre de l'Économie et des Affaires sociales, Gnel Sanosyan. « Nous avons la possibilité, en dépensant moins d'argent, de procéder à des réparations moyennes et de prolonger la durée de vie de la route. En règle générale, nous effectuons tous les ans des réparations sur 100 à 150 kilomètres de chaussée. Cette année, c'est un projet d'environ 100 kilomètres ».
Évoquant la question des normes de construction routière, le Premier ministre Nikol Pashinyan a noté : « Bien sûr, nous avons convenu que la commission du développement urbain serait cohérente sur la question des normes. Cependant, on m'a récemment dit que les routes étaient ondulées non seulement à cause des véhicules surchargés, mais aussi du fait, par exemple, nos entreprises de construction n'utilisaient pas la marque de bitume prescrite par les normes. C'est une question que nous devons aborder avec le plus grand sérieux et de manière pertinente ».
Plus tard dans la journée, Gnel Sanosyan, invité du deuxième Sommet arménien mondial s'est insurgé des critiques à l'encontre du gouvernement sur son "asphaltage" que beaucoup en Arménie qualifient de dispendieux et "d'électoraliste" au détriment d'autres infrastructures tenues pour plus urgentes.
« Il n'existe pas de gouvernement normal au monde qui ne fasse pas beaucoup d'asphalte », s'est-il défendu. « Tout le développement de l'économie du pays dépend d'un réseau routier en état satisfaisant. Aucun autre domaine ne peut se développer sans ce réseau. Nous disposons d'analyses intéressantes sur la situation dans nos différentes localités avant et après le bitumage des routes dans les zones données et sur ce qu'il y a apporté en termes d'affaires, de tourisme et d'autres activités ».