Alors qu'il recevait son homologue serbe à Bakou, hier 2 septembre, Le ministre des Affaires étrangères azerbaïdjanais Jeyhun Bayramov a rejeté l'idée "d'accord-cadre" sur le traité de paix avec l'Arménie.
La proposition d'un traité de paix "partiel" tel qu'annoncé le 31 août par Nikol Pashinyan ne convient pas aux autorités azerbaïdjanaises. Évoquant le sujet au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue serbe, Marko Djuric, le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Jeyhun Bayramov, a reconnu que si de « grands progrès » avaient été effectués par les parties en deux ans de négociation, « D’autres critères pourraient rendre impossible la signature de l’accord. Le plus important d’entre eux est que l’Arménie ne renonce pas à ses revendications territoriales sur ses voisins. C’est inacceptable ».
« Des points importants ne sont pas inclus dans le projet d'accord de paix, et on nous a dit que c'était une solution au problème », a-t-il ajouté, faisant allusion aux propos tenus samedi par le chef du gouvernement arménien. « Il a été souligné que la Constitution de l'Arménie contient encore des revendications sur le territoire de l'Azerbaïdjan. Il s'agit de l'élément le plus grave qui menace le processus de paix et de normalisation. Si l'Arménie souhaite la paix dans la région, elle doit prendre des mesures sérieuses ».