Au 27e jour des manifestations en Géorgie après l'annonce par le gouvernement de la suspension des négociations d'adhésion à l'Union européenne, l'incertitude la plus totale règne : que va-t-il se passer ensuite ?
Les rassemblements de protestation sur l'avenue Rustaveli se poursuivent. Le gouvernement du Rêve géorgien et les opposants, le président et l'opposition, restent en mode monologue.
Salomé Zourabichvili exige de fixer une date pour de nouvelles élections et met déjà en place une commission pour leur préparation. Le « Rêve géorgien » continue de nier la crise politique dans le pays et ne se prépare pas à de nouvelles élections.
Dans le même temps, le Premier ministre Irakli Kobakhidze, qui insiste sur le fait que « presque personne ne manifeste » sur l'avenue Rustaveli, ne pouvait pas ignorer la campagne de protestation des représentants des entreprises. À ce jour, plus de 2 200 entreprises, parmi lesquelles de très grandes entreprises d'importance systémique pour l'économie du pays, ont signé le manifeste exigeant de nouvelles élections et un retour sur la voie européenne.
Hier, M. Kobakhidze a rencontré des hommes d'affaires pendant plusieurs heures, leur expliquant la politique du parti. À la fin de la réunion, il a déclaré qu'il était prêt à rencontrer séparément les représentants des entreprises qui ne sont pas d'accord avec les actions du gouvernement.
