Tous les organes de l'État ont observé une minute de silence ce matin, 7 décembre, en mémoire des victimes du tremblement de terre de Spitak, il y a 35 ans jour pour jour.
Par Olivier Merlet
Le 7 décembre 1988, à 11 h 41, un séisme d'une magnitude de 6,7 à 6,9 sur l'échelle de Richter anéantit la ville de Spitak et detruit aux deux tiers Leninakan, l'actuelle Gyumri, la deuxième métropole du pays. Les autorités dénombreront officiellement 24935 morts, estimation bien basse pour de nombreux chercheurs qui en comptent de 25 à 30 000, plus de 15 000 blesses et 530 000 sans-abris dont certains vivent encore aujourd'hui dans des conditions plus que précaires.
Dans un message adressé à tous ses compatriotes, le président de la République, Vahagn Khatchaturyan, rappelle les énormes pertes humaines mais aussi économiques qu'a subi le payse du pays, « une épreuve sévère pour l’Arménie, qui faisait les premiers pas sur la voie de l’indépendance ». Il salue aussi « le soutien moral et matériel irrévocable de la diaspora arménienne, de nos nations et États amis ».
L'ambassadeur de France, Olivier Decottignies, était à Gyumri ce matin où il participait aux cérémonies en hommage aux victimes. L'ambassade a publié ce communiqué : « Il y a 35 ans, le 7 décembre 1988, à 11h41, un terrible tremblement de terre se produisait dans le nord de l'Arménie. En ce jour de mémoire et de deuil, l'Ambassade de France exprime sa solidarité avec le peuple arménien ».