Le Conseil Spirituel suprême de l'église arménienne s'est ouvert hier, jusqu'au 3 novembre, au Saint-Siège d'Etchmiadzine pour tenter d'apporter ses réponses aux conséquences de la perte de l'Artsakh.
Par Olivier Merlet
Le Catholicos Karekin II a présidé hier, 31 octobre à Etchmiadzine, l'ouverture de la réunion élargie du Conseil Spirituel suprême. Censé se tenir au Saint-Siège tous les quatre mois, cet organe consultatif de l'église apostolique arménienne est en charge d'examiner toutes les sujets relatifs à son propre fonctionnement mais également de traiter des questions de société importantes concernant l'actualité, la culture ou l'économie du pays. Autour du Catholicos et de ses deux vice-présidents, les patriarches arméniens de Jérusalem et de Constantinople, le Conseil compte quatorze évêques et archevêques de tous les diocèses d'Arménie ainsi que d' d'Europe Orientale, des États-Unis et d'Amérique, de Russie et de Syrie. Cinq représentants élus du monde laïc y participent également.
Lors de cette réunion d'automne, les questions concernant la crise provoquée par la chute de l'Artsakh fin septembre seront au cœur de toutes les attentions. « Les défis d'après-guerre auxquels la république est confrontée, les problèmes des réfugiés d'Artsakh, de la préservation de son patrimoine spirituel et culturel et la mission spirituelle, éducative et sociale de l'Église seront abordés » annonce le communiqué du Saint-Siège.