L'Assemblée nationale discutait en début de semaine d'amendements à la loi sur les jeux de hasard.
« Le chiffre d'affaires de l'industrie des paris en Arménie n'a augmenté de 0,4 pour cent au cours des 6 mois de cette année », a rapporté Avag Avanesyan, vice-ministre des Finances, précisant que le secteur avait affiché une croissance plusieurs fois supérieure à la moyenne mondiale en 2022, malgré les mesures restrictives.
« La croissance a quelque peu ralenti cette année. Si en 2021 il y avait 3 900 milliards de paris, en 2022, ils sont passés à 5 800 milliards. L'analyse du Comité statistique montre que le chiffre d'affaires du secteur n'a augmenté que de 0,4 pour cent par rapport à l'année dernière, mais il ne s'agit que d'un chiffre semestriel, il est possible que l'augmentation commence avant la fin de l'année », a déclaré le vice-ministre.
"Contrat civil", le parti au pouvoir, a déposé un projet de loi qui n'autoriserait les joueurs à ne pouvoir recharger leur compte de jeu qu'à partir de leur propre compte bancaire ou de leur carte.
Selon Gevorg Papoyan, le député co-rapporteur du projet, « Un citoyen ne pourra plus recharger le compte d'un autre joueur à partir de son compte de carte. Notre objectif n'est pas que les gens jouent forcément sans liquidité, mais de savoir qui joue, clarifiant ainsi notre politique dans tel ou tel domaine. Nous aurons l'occasion de découvrir qui sont les joueurs et de montrer une certaine attitude de l'État à leur égard », a-t-il conclu, soulignant que les bénéficiaires de prestations sociales « ne peuvent pas jouer, et encore moins être des joueurs »...