Selon le porte-parole du ministère de la défense, l'Arménie devrait participer aux prochains exercices militaires américains en Europe. Le Pentagone ne confirme pas.
Par Olivier Merlet
À la plus grande surprise de ses abonnés, Armenpress annonçait hier soir, 6 avril, la participation de l'Arménie à l'opération "Defender 23", des exercices militaires de très grande envergure organisés en Europe par les États-Unis. La nouvelle avait été vite reprise sur les réseaux sociaux mais pour être aussi vite démentie : sur le site officiel du Pentagone dont elle était censée émanée, nulle trace du nom de l'Arménie.
La veille, Sabrina Singh, secrétaire de presse adjointe du département américain à la Défense; avait bien confirmé au cours de son briefing, la tenue à partir du 22 avril et sur dix pays européens d'un exercice de près de deux mois « axé sur le déploiement stratégique des forces basées aux États-Unis, l'emploi de stocks prépositionnés de l'armée et l'interopérabilité avec les alliés et partenaires européens » . 9 000 GI's, environ 17 000 soldats de 26 pays, alliés et partenaires, mais pas d'Arménie.
Selon Armenpress, l'organe de presse le plus officiel du pays, Aram Torosyan, porte-parole du ministère de la Défense aurait toutefois bel et bien confirmé la participation de l'Arménie à ces très grandes manœuvres, aux côtés des forces américaines, européennes et africaines, de celles de l'OTAN, et au même titre que celles de la Turquie. « Le ministère arménien de la Défense prévoit de participer à deux autres exercices militaires organisés par le commandement des forces terrestres américaines en Europe cette année : les exercices militaires KFOR (Kosovo Forces) et Saber Junction », aurait-il déclaré.
