À la veille de l'ouverture de la Cop 27 à Sharm-el-Cheikh en Égypte, le 5 novembre, du Shirak au Syunik, du Tavush au Vayots Dzor, l'Arménie, toute à ses pelles et ses pioches, reboisait 130 hectares de son territoire dans le cadre de la lutte mondiale contre le changement climatique.
Le 5 novembre, à l'initiative du ministère de l'Environnement, une vaste opération nationale de plantation d'arbres s'est déroulée sur tout le territoire de l'Arménie. Elle a réuni un large public et de nombreuses organisation publique et privées, d'écoles, d'ONG ou d'associations caritatives.
Des étudiants du collège d'Etat de Yeghegnadzor et des écoliers accompagnés de leurs professeurs sont ainsi venus prêter main forte aux militaires pour replanter 9000 arbres de la forêt de Jermuk. Les parcs nationaux d'Arpi Lich, dans la province de Shirak, de Dilijan, de Sevan ou de Sosu Purak" dans le Syunik ont de même attiré de semblables manifestations.
Plus de 450 000 jeunes pins, frênes, tilleuls, ou pommiers, des érable, des chênes, et des bouleaux ainsi que des espèces plus endémiques telles que l'aspirak (spirée) ou le kigelia oriental, "l'arbre à saucisses", ont ainsi été plantés dans l'objectif, d'ici à 2050, de doubler le couvert forestier arménien. Selon les statistiques officielles, la foret arménienne s'étend à ce jour sur plus de 3380 kilomètres carres soit un peu plus de 10% de son territoire.
Tous ces travaux de plantation ont été rendus possibles grâce au financement du budget de l'État et des comités forestiers régionaux mais aussi de nombreuses associations et ONG.