Le défenseur des droits de l'homme Arman Tatoyan a reçu la délégation parlementaire de la République française en visite en Arménie.
La délégation dirigée par Guy Teissier, vice-président du groupe d'amitié Arménie-France de l'Assemblée nationale française, était composée de Valérie Boyer, sénatrice, vice-présidente du groupe d'amitié Arménie-France du Sénat français, le vice-président du groupe d'amitié Arménie-France Jean-Pierre Cubertafon, les députés Marguerite Deprez-Audebert et Xavier Breton.
Arman Tatoyan a présenté les crimes de guerre commis par les forces armées azerbaïdjanaises lors de la guerre en Artsakh en novembre-décembre 2020.
Il a parlé en profondeur de l'urgence du retour des prisonniers arméniens détenus en Azerbaïdjan, notant que le comportement des autorités azerbaïdjanaises viole de manière flagrante les exigences internationales en présentant les captifs comme des « terroristes » ou des « saboteurs ».
Le défenseur a noté que tous les prisonniers de guerre arméniens - civils et militaires, avaient été capturés par les forces armées azerbaïdjanaises pendant le conflit armé en cours, et qu'ils étaient donc tous des prisonniers de guerre et devaient être immédiatement libérés et rapatriés sans aucune condition préalable, politique ou autre.
Les autorités azerbaïdjanaises prolongent artificiellement et donnent un caractère politique à ce processus, violant de manière flagrante les droits des prisonniers et de leurs familles, leur causant des souffrances et créant des tensions dans la société.
Le défenseur a souligné que les autorités supérieures d'Azerbaïdjan poursuivent la politique fasciste de haine et d'hostilité, de racisme et de fascisme contre les Arméniens. La preuve en est l'ouverture du « parc expo » à Bakou dans le cadre de la guerre de septembre-novembre 2020. Il a attiré l'attention sur le fait que les mannequins des soldats arméniens dans ce lieu sont spécialement présentés sous une forme humiliée, et que le parc est ouvert même aux petits enfants.
Les parties sont convenues de coopérer en matière de protection des droits de l'homme.