Les pèlerins arméniens ont été interdits de visite à Dadivank. Ceci est rapporté par Artsakh libre. Comme on le sait, selon la déclaration trilatérale du 9 novembre, le district de Karvachar est passé sous contrôle azerbaïdjanais. Avec la région, de nombreuses églises et chapelles arméniennes ainsi qu'un trésor du patrimoine culturel, le complexe Dadivank, ont fini sous le contrôle de l'Azerbaïdjan.
Dans les années 1960, lorsque le complexe fut à nouveau sous le contrôle de l'Azerbaïdjan, une étable y fut aménagée. Le monastère a été libéré le 31 mars 1993 et rouvert en 1994. Depuis 1997, des travaux de restauration ont été effectués dans le complexe. Aujourd'hui, dans un nouveau contexte, les pèlerins ne peuvent plus visiter le monastère.
Selon les accords, des pèlerins arméniens accompagnés par des soldats de la paix russes visitaient le complexe pendant les week-ends. Le 7 février à 8 heures, un autre groupe de pèlerins accompagnés par des soldats de la paix s'est mis en route pour la Dadivank. Des prêtres qui allaient servir dans le temple se sont également joints au groupe.
Cependant, les Azerbaïdjanais n'ont pas autorisé le groupe à entrer à Dadivank, déclarant qu'ils n'étaient pas au courant de leur arrivée. Les tentatives des soldats de la paix et des représentants responsables du groupe de pèlerinage pour expliquer qu'il y avait un accord ont été inutiles. Le groupe a été forcé de retourner au village de Getavan et d'attendre trois heures pour une réponse. Puis, ils se sont rendus à Dadivank pour la deuxième fois. Après les avoir fait attendre si longtemps, les Azerbaïdjanais n'ont pas permis aux pèlerins d'entrer sur le territoire du monastère.
Plus tard dans la journée, l'évêque Vrtanes Abrahamyan, chef du diocèse d'Artsakh de l'Église apostolique arménienne, a informé l’agence Armenpress : « Auparavant, la partie azerbaïdjanaise ne demandait que des informations sur le nombre de pèlerins se rendant à Dadivank, il ne devait pas y avoir plus de 30 personnes. Désormais, ils exigent également que les listes de personnes soient soumises à l'avance ».
