Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a de nouveau menacé l'Arménie en raison des visites des responsables du pays au Haut-Karabakh.
« J'ai été informé que le ministre arménien des Affaires étrangères était à Stepanakert. Qu'ils n'oublient pas la guerre. Ces voyages doivent prendre fin. Nous avertissons que si de telles actions provocatrices sont prises, l'Arménie regrettera encore plus. La Russie a offert ses ressources de médiation aux parties. Une délégation de représentants du gouvernement russe qui s'est récemment rendue en Arménie et en Azerbaïdjan a principalement discuté de ces sujets. Si les relations se normalisent, quelle est la nécessité de ces visites provocatrices ? De quoi veulent-ils faire preuve ? Par conséquent, tout voyage doit prendre fin », rapporte l’agence TASS.
Il a déclaré que si de tels voyages étaient répétés, « la réponse serait très dure ».
Le ministère arménien des Affaires étrangères a qualifié les allégations de Bakou comme étant sans fondement. « Ces allégations sont complètement vides et sans fondement. La déclaration du 9 novembre n'impose aucune restriction aux contacts entre l'Arménie et l'Artsakh à différents niveaux. La déclaration tripartite du 9 novembre, visant à établir un cessez-le-feu et à déployer des soldats de la paix russes en Artsakh, ne fait état d'aucun accord sur le statut de l'Artsakh. Et de ce point de vue, toutes les affirmations selon lesquelles le statut de l'Artsakh a changé ne sont pas véridiques. Le statut de l'Artsakh devrait être défini à l'issue du processus de paix, sur la base des principes proposés par les coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE, selon le principe du droit des peuples à l'autodétermination », a déclaré Anna Naghdalyan, porte-parole du ministère arménien des Affaires étrangères, en répondant aux questions de l'agence de presse russe Interfax.
