Les coprésidents de la Commission d'Helsinki sur les droits de l'homme du Congrès américain, la députée Alcee Hastings et le sénateur Roger Wicker, ont accusé l'Azerbaïdjan d'utiliser l'épidémie de Covid-19 comme prétexte à la répression politique, rapporte l’agence Armenpress.
« Les mesures visant à améliorer la santé publique pendant cette pandémie ne justifient en aucun cas la répression politique. Nous sommes préoccupés par les informations indiquant que le gouvernement d'Azerbaïdjan, par le biais d'arrestations, d'amendes, de violence et éventuellement de torture, restreint encore davantage le droit de ses propres citoyens à la liberté d'expression, à la libre utilisation de la presse et de l'information », lit-on dans une déclaration des coprésidents de la Commission d'Helsinki.
Les membres du Congrès ont également déclaré que les autorités du pays devraient cesser de restreindre le droit à la liberté d'expression des membres du Parti du Front Populaire d'Azerbaïdjan et d'autres personnalités et correspondants sous prétexte de coronavirus.
La déclaration de la Commission d'Helsinki informe qu'au cours des dernières semaines, un certain nombre de personnalités de l'opposition et de journalistes ont été arrêtés, interrogés et condamnés à des amendes en Azerbaïdjan. Dans un cas, il n'est pas exclu que la personne arrêtée ait été torturée.