" La Russie ne peut pas se retirer du Caucase du Sud. "

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29.12.2025

Lors de l'émission « Abovyan TIME », l'ambassadeur de la Fédération de Russie en Arménie, Sergueï Kopyrkine, a dressé le bilan de l'année 2025 et évoqué les relations arméno-russes. Il a souligné que, malgré les difficultés actuelles et les pressions extérieures, les liens arméno-russes n'avaient pas perdu leur fondement, rapporte Sputnik Arménie.

 

Il a déclaré que la Russie ne pouvait pas se retirer physiquement du Caucase du Sud et qu'elle était prête à soutenir les projets de communication.

Concernant la « voie Trump » (TRIPP), la position de Moscou est assez claire. Dès le début, la Russie a estimé que toutes les questions sensibles entre les pays de la région devaient faire l'objet d'un règlement stable et à long terme. Cela est nécessaire pour que le Caucase du Sud puisse pleinement réaliser son potentiel en matière de transit et dans d'autres domaines.

« Dans ce domaine, notamment en ce qui concerne l'ouverture des communications régionales, la Russie a activement collaboré avec l'Arménie et l'Azerbaïdjan », a-t-il souligné.

Selon lui, il est évident que le règlement de la situation dans la région repose sur des documents tripartites et des déclarations de haut niveau adoptées en 2020-2022.

« La position de la Russie n'a pas changé et nous déclarons clairement que nous sommes prêts à apporter notre soutien sous la forme et dans la mesure requises par les parties. La situation dans le Caucase du Sud est très importante pour nous », a déclaré l'ambassadeur russe.

Le 25 décembre, lors d'un point presse, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a exprimé son incompréhension face à la recherche en Arménie de soi-disant « agents de l'influence russe ». Selon elle, Moscou suit de près les actions des autorités arméniennes qui considèrent tout politicien ayant des opinions opposées comme un « agent d'influence ». Elle a souligné que le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, déclarait régulièrement la nécessité de développer les relations avec la Russie et parlait constamment de relations amicales avec ce pays.